Puis : " De nombreux aspects de la physique seraient assez différents avec
un temps qui n’est pas unidimensionnel. Par exemple, l’énergie ne serait
plus un nombre, mais un vecteur indiquant la direction temporelle du
déplacement, au même titre que la quantité de mouvement d’un mobile est un
vecteur indiquant dans quelle direction spatiale il se déplace. Comme la
quantité de mouvement se conserve lorsque le mobile n’est soumis à aucune
force, la direction temporelle suivie serait aussi une constante du
mouvement. En d’autres termes, si deux observateurs se déplaçant selon des
directions temporelles différentes se rencontrent, ils se sépareront
inéluctablement pour suivre leur trajectoire temporelle respective,
incapable de rester ensemble. Du point de vue d’un observateur, l’autre
apparaîtrait et disparaîtrait aussitôt... " (NDA : comme le font les ovnis.)
Puis encore : " Autre conséquence importante de la multidimensionnalité
temporelle : certaines particules ne seraient plus stables. Dans un monde
comme le nôtre, une particule ne peut se désintégrer que si la somme des
masses au repos (la masse lorsque la particule est immobile) des particules
produites est inférieure à la masse au repos de la particule initiale. Cette
condition, qui confère leur stabilité au proton et à l’électron, disparaît
dans un monde à plus d’une dimension temporelle. Par exemple, un proton
pourrait se désintégrer en un neutron, un positon et un neutrino ; un
électron pourrait se transformer en un neutron, un antiproton et un
neutrino. La matière que nous connaissons ne serait plus stable. "
(NDA : c’est exactement la vision des états de la matière que j’ai eue (voir
encadré " états de la matière ")).
De même qu’il existe une équivalence entre masse et énergie, il existe
une équivalence entre espace et temps. Elle s’exprime de manière simple. Le
principe de simplicité du rasoir d’Occkam dit que c’est l’explication la
plus simple qui l’emporte sur les autres. Or, dès lors qu’il s’agit de lier
la théorie de la relativité et la théorie quantique, nous voyons une
montagne de complexité s’ériger devant nous. Je crois, et cela est
fondamental, que plus il y a d’espace moins il y a de temps, et inversement,
moins il y a d’espace plus il y a de temps. C’est précisément la clé qui
marie avec une haute élégance infiniment grand et infiniment petit. La
difficulté est d’apprécier la nature du temps pour s’en convaincre.
Jean Heidmann, astrophysicien à l’origine du projet SETI, avait déclaré
que le Big Bang n’était pas une explosion de matière mais une dilatation
d’espace. Cette différence jetait souvent la confusion dans les esprits. A
la lumière du temps-3D, et en particulier de l’une de ses dimensions, la
densité du temps, l’expansion de l’univers n’est qu’apparente. Pour mémoire,
l’expansion de l’univers serait due à un différentiel important entre les
forces thermodynamiques tendant à faire s’éloigner la matière et les forces
nucléaires qui, au contraire, la rapproche. Le dilemme vient de ce que 90%
de la masse de l’univers reste cachée. Ce constat vient de l’écart calculé
entre les forces thermodynamiques et les forces de cohésion atomique. Le
mouvement entropique ne serait donc qu’une illusion. Une de plus. En effet,
force est d’admettre que tous les espaces-temps coexistent. En effet, le Big
Bang est un dogme au sens où il est parfaitement arbitraire de penser que la
soupe primordiale s’est accumulée en amas, en galaxies, en étoiles et en
planètes. Si, comme on nous le propose, la matière se trouverait sur la
surface d’un ballon de baudruche cosmique pourquoi ne serait-elle pas
répartie équitablement sur celle-ci ? On nous répond que la gravitation a
fait son oeuvre ! Or, nous ne connaissons pas la nature intime de la
gravitation sauf à nous indiquer qu’elle est une courbure de l’espace-temps.
D’où l’idée que la gravitation est liée à la densité de temps et n’explique
en aucune manière la formation des corps célestes. Plus nous regardons loin
dans l’espace (densité de temps plus faible) plus nous voyons les couches
externes de l’univers. Mais aussi plus nous regardons loin, plus nous voyons
dans le passé (sens du temps remonté). Et dans ce cas nous voyons les
couches internes de l’univers. Ainsi, la conjugaison entre couches externes
et couches internes nous rend l’entropie illusoire.
Lorsque que nous regardons une étoile, nous apercevons une couche "
interne " de l’univers qui se traduit par une courbure de l’espace-temps, ou
en d’autres termes, selon ma vision, un espace-temps " supérieur "
comparativement à l’espace-temps qui l’entoure. Ainsi, l’étoile n’est pas à
la même position que son environnement spatial. Les trous noirs sont dans
une densité de temps bien supérieure et il nous est impossible de les voir
dans notre espace-temps puisque nous les devinons par calcul.
S’il est relativement aisé de concevoir, à l’échelle astronomique, que
par contraction de l’espace-temps nous ayons une différence de position
entre une étoile et son environnement, il devient moins évident qu’il en
soit de même dans l’infiniment petit car des lois spécifiques y ont lieu,
dites contre-intuitives. Un indice devrait pourtant nous guider. L’espace
entre le noyau et les électrons est, proportionnellement à leur taille, un
abîme de vide.
Nous commençons à sortir de la matrice. Il faut véritablement s’extraire
de sa condition d’observateur pour comprendre que ce qui nous semble sur le
même plan, une pomme et un caillou par exemple, ne le sont absolument pas.
Nous les voyons comme tel car nous appartenons à un espace-temps " supérieur
". En fait, nous sommes juste à la lisière car, bien sûr, des densités de
temps supérieures nous côtoient pour lesquelles nous sommes " physiquement "
confondus avec la pomme, ou le vers qui s’y trouve. Que se passe-t-il
lorsque nous observons à l’aide d’un microscope à effet tunnel ? Nous
observons des espace-temps " supérieurs " comme l’astronome voient des
espaces-temps " inférieurs " par le truchement de son télescope. La
différence que nous attribuons à l’un et l’autre est la proportion apparente
des objets.
Cette proportion est complètement subjective ! Nous érigeons comme vérité
l’idée que ceci est plus grand et cela plus petit. Même si cela est vrai
dans notre réalité, c’est une illusion totale ! Nous comparons des objets
incomparables, chacun appartenant à son propre espace-temps. Comment
pouvons-nous imaginer l’idée qu’un éléphant a de sa propre taille ? Toute
observation humaine est subjective car elle procède d’un anthropocentrisme
intrinsèque. L’analyse comparative est un raccourci de notre intellect, tant
pour l’espace que pour le temps. Du reste, notre culture et nos
comportements ne cessent de nous porter au jugement. Les instruments de
mesure eux-mêmes ne sont pas en cause. C’est l’interprétation des résultats,
issu d’un artéfact appartenant à un espace-temps déterminé, qui nous plonge
et nous cadenasse dans la matrice. Nous tentons irrésistiblement, mais
vainement, de nous séparer d’un environnement auquel nous appartenons !
Pourquoi toutes les ondes électromagnétiques voyagent-elles à la vitesse
de la lumière ? Pour la raison simple que nos instruments ne peuvent, du
fait de leur espace-temps propre, mesurer autre chose !
L’une de ces interprétations erronées, à mon sens, est la constante de la
vitesse de la lumière. Comment savons-nous qu’elle est constante ? En la
mesurant dans notre espace-temps. En effet, nous la mesurons dans notre
référentiel. Or, dans le même temps, si je puis dire, nous n’avons jamais
expérimenté par nous-mêmes ne serait-ce que la moitié de cette vitesse.
Autrement dit, nous ne connaissons pas ce que pourrait être la perception,
même instrumentalisée, de cet autre référentiel. Qu’est-ce que la vitesse,
et plus encore l’accélération, si ce n’est une modification de
l’espace-temps ? Pour mémoire, Einstein avait indiqué que plus l’on
s’approche de la vitesse de la lumière, plus le temps se dilate. Dans ce
cas, encore une fois selon ma vision, l’espace se contracte. Donc la vitesse
est une donnée instantanée dans un référentiel, tandis que l’accélération,
lorsqu’elle est suffisamment élevée, est un transfert d’un espace-temps vers
un autre. Nos technologies restent encore faibles pour s’en rendre compte.
Il y a un abîme intersidéral entre une accélération de 10 m/s2 et une
accélération de 100 000m/s2 (voir accélérateurs de particules plus bas).
C’est justement l’une des fonctions du rotor de l’ovni vu en rêve qui
accélère prodigieusement.
Encore un petit effort ! La reconnaissance de l’Etrange est à portée de
secondes...et d’Angströms. Dans la matière, la lumière est " freinée " par
les différents espaces-temps que constituent les niveaux électroniques.
Pour nous affranchir d’un trop long exposé sur l’état de la matière, je
me bornerai à présenter quelques points de repères essentiels.
* Chaque niveau électronique a une densité de temps propre qui correspond à
l’espace entre le noyau et l’électron. La densité du temps de la matière est
donc la moyenne de ces densités.
* Plus il y a de niveaux électroniques plus la densité globale du temps est
faible mais l’énergie potentielle (nombre d’électrons) est grande. Ainsi, la
gravitation est due à la valeur totale des espaces-temps électroniques. La
gravitation des grandes masses vient du nombre total d’atomes concernés
(eux-mêmes composés d’une multitude d’espaces-temps).
* Plus la densité de temps est grande plus l’énergie est immédiatement
disponible avec un minimum d’énergie pour l’obtenir par apparition de
quantas de temps. D’où un rendement supérieur à 1 possible. L’énergie libre
pourrait provenir de cette explication.
* L’énergie potentielle croit comme la distance (l’espace) et comme
l’inverse de la densité de temps. L’énergie cinétique croit comme la densité
de temps (donc diminution de l’espace).
* L’augmentation de densité du temps vient de la diminution de ces espaces.
Plus il y a de niveaux plus on peut capter le vide quantique.
* Le vide quantique est représenté par ces espaces desquels on puise
l’énergie. L’augmentation de densité de temps vient de la diminution de
l’écart entre niveaux électroniques.
* Comment diminue-t-on l’espace électronique ?
Par compression (réclame de l’énergie = vecteur radial : méthode explosive)
ou par vortex sous vide (rotation haute vitesse = vecteur tangentiel :
méthode douce et progressive) faisant apparaître des quantas de temps. Des
isotopes se transforment en énergie.
* La gravitation est grande pour les grandes masses (ex. la Terre) car elles
possèdent beaucoup de particules. On peut obtenir la même chose avec peu de
matière en réduisant l’espace entre noyaux et électrons. La distance
(=temps) est le facteur de conversion de la gravitation.
Encore une fois, les mesures doivent prendre en compte les écarts
d’échelles. Nous proposons donc une nouvelle théorie : la Relativité Absolue
! Elle peut être énoncée comme suit : l’information structure
l’espace-temps, et inversement.
ACTE IV : QUANTAS TEMPORELS & VIBRATIONS.
Nous introduisons ici la notion de quantas temporels qui nous avait été
inspirée bien après l’expérience de mars 2002. Un quantum de temps est le
plus petit grain de temps insécable. Il a une valeur, en première
approximation, de 10^-44 seconde, soit au-dessous du temps de Planck.
Considérons trois fréquences appartenant à trois densités de temps
différentes et plaçons sur ces ondes des quantas de temps.
En développant les quantas temporels, on mesure les écarts de densité. On
passe d’une densité à une autre en passant par la ligne (axe) du présent,
c’est-à-dire par les points d’harmoniques vibratoires. Pour se représenter
le Présent (P-Time) de façon géométrique, si une seconde était la distance
de la Terre au Soleil, le Présent ne serait pas même visible avec le
meilleur microscope du monde. Il n’est donc pas étonnant qu’il puisse nous
en manquer des milliards chaque seconde. C’est là que le temps psychologique
prend toute sa dimension...comme les rêves nocturnes d’ailleurs, sièges
d’une augmentation vibratoire.
Il est essentiel de comprendre que chaque quantum de temps est porteur
d’une information dans l’espace-temps qu’il occupe. L’énergie et les "
messages " qui s’y trouvent vont donc circuler de quantum en quantum,
faisant des bonds plus grands dans de faibles densités. Plus les quantas
sont espacés (basses fréquences) plus la loi de cause à effet prédominera
(comme le karma). C’est pourquoi la physique quantique ignore, dans
certaines circonstances, ce qui est l’effet ou la cause des états du même
nom. Une fois établis sur de très hautes fréquences, en circulant
suffisamment loin vers l’une ou l’autre des flèches du temps (sens), comme
peut le faire une partie de nous-mêmes, nous pouvons voir le passé (la
mémoire lointaine) ou le futur...comme les ovnis. Cette loi de la liberté
explique non seulement la différence entre les règnes mais aussi la
confrontation entre science et spiritualité. Ne dit-on pas d’ailleurs
qu’existent des sciences " dures " très fiables (faible liberté) et des
sciences " molles " plus incertaines (haute liberté).
En augmentant simultanément l’énergie dans deux densités de temps
différentes, il manque proportionnellement plus de quantas temporels dans la
densité de temps inférieure.
L’univers, dans toutes ses réalités, est une succession de gammes de
fréquences correspondant à des densités de temps différentes (donc des
espaces-temps différents).
ACTE V : LES OVNIS ET AUTRES MYSTERES EXPLIQUES
Intéressons-nous plus particulièrement aux ovnis et expliquons-les à
l’aune du Temps 3-D. Voici donc une liste non exhaustive d’épiphénomènes qui
trouvent une nouvelle cohérence globale.
· Les accélérations prodigieuses sont apparentes: l’unité de temps
change.
Non seulement l’accélération des ovnis, vus de l’extérieur, est une
illusion due à un différentiel de densité temporelle, mais c’est aussi une
diminution illusoire de sa taille, nous donnant, un peu plus, l’impression
qu’ils sont loin. Diminueraient-ils jusqu’à la taille d’une " luciole " de
crop circle ?
· Les observations varient de fantomatiques à très matérielles: l’état
de la matière change.
· Les ovnis disparaissent sur place : la rotation du rotor dilate le
temps sans changer de position.
· L’environnement subit une aspiration : une gravité locale forte a
lieu.
· Les photos d’ovnis sont souvent floues : densité de temps
intermédiaire.
· Les ovnis sont furtifs : la détection radar dépend de la matérialité
instantanée.
· La perception des dimensions est relative : Les vaisseaux sont plus
grands à l’intérieur et plus petits à l’extérieur. Les ET varient de taille
en fonction de leur densité propre.
· La forme soucoupique est la plus intéressante : l’économie de
matière est dictée par le rayon du tore.
· Un faisceau lumineux attire des objets : le rayon gravitationnel est
guidé par un champ.
· Les ovnis changent de forme : les 4 états existent en même temps
dans le vaisseau.
· Les témoins sont attirés par une lumière qui grossit ensuite:
instant qui précède la matérialisation.
· Les ET peuvent choisir les témoins : une émission psychique inhibe
les perceptions et inversement.
· Certains abductés évoquent le temps manquant: le missing Time n’est
autre qu’une densité temporelle différente.
· Des rayonnements de micro-ondes sont souvent trouvées sur des lieux
d’atterrissage d’ovnis. Ils traduisent une matérialisation. Avec des moyens
nécessaires, nous pourrions peut-être mesurer des rayons X et gamma dans les
apparitions " lumineuses " : les traces physiques dépendent de la phase de "
matérialisation ".
Nous pouvons appliquer, bien entendu, le Temps 3-D aux phénomènes
paranormaux.
· Télépathie: transfert de niveau temporel des ondes psychiques
donnant l’apparence de simultanéité.
· Vitesse de la pensée: une partie de nous-mêmes est située dans une
autre densité de temps.
· Fantômes et ectoplasmes: états intermédiaires de densité temporelle.
· Rêves : changement de densité au cours de la nuit. Les rêves
semblent extrêmement courts et comportent pourtant beaucoup de détails.
· Rétro-précognition: rupture de densité temporelle partielle et
glissement sur l’axe du sens.
· Télékinésie et poltergeists : variation de la densité dans
l’environnement.
La science possède aussi ses mystères. En voici quelques suggestions.
· Perte d’informations des trous noirs : haute gravitation rime avec
haute densité temporelle.
· Arbitraire des constantes physiques : elles ne sont valables que
dans notre densité.
· Gravitation très faible par rapport aux autres forces :
proportionnelle à la densité temporelle.
· Incertitude d’Heisenberg : impossibilité de mesurer à la fois la
position et la quantité de mouvement d’une particule car rupture de
l’écoulement du temps dans l’expérience.
· Inséparabilité des particules : paradoxe entre l’expérience de
pensée EPR (Einstein-Podolski-Rosen), confirmée par le théorème de Bell, et
l’expérience d’Aspect démontrant la nature contre-intuitive de la mécanique
quantique. Les quantas de temps non visibles transmettent l’information des
propriétés particulaires sous forme d’ondes.
· Disparition des particules dans les accélérateurs de particules :
ceux-ci remplissent partiellement le rôle du tore des ovnis. Les particules
disparaissent vers le centre géométrique des accélérateurs de particules
(densité de temps + gravitation).
Ces listes peuvent être complétées à loisir. Il est des choses qui ne
viennent pas immédiatement à l’esprit. Aussi, tous ceux qui s’intéressent
aux lois qui régissent l’univers pourraient, s’ils ne sont pas encore
convaincus ou simplement interpellés, se plonger dans la méditation pour
tenter de nouvelles sorties de la matrice car il n’est rien de plus
extraordinaire que de vivre soi-même l’expérience.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Message du 16/10/02 SUR ALEPH
Je me permets de vous faire profiter d'un message que j'ai adressé sur une
autre liste.
Bonjour à tous, bonjour Christophe,
Je te remercie beaucoup pour tes commentaires positifs et la curiosité
dont tu fais preuve. En effet, les implications du temps tridimensionnel
sont incalculables et nous faisons, ici, que les effleurer, histoire de
donner un avant-goût dont, j'imagine, de bien plus compétents et doués que
moi sauront tirer parti.
S'agissant des preuves et des signes, j'en ai donnés quelques-uns en fin
d'article en faisant référence aux trous noirs, aux accélérateurs de
particules et aux énigmes quantiques. Notre difficulté aujourd'hui est que
nous sommes limités, si j'ai bonne mémoire, à une échelle temporelle de
10^-15 seconde dans l'observation de l'infiniment petit (on attend
l'élaboration de faisceaux laser à 10^-18 seconde), et encore
interprétons-nous déjà ce que nous "voyons" sans avoir de certitudes quant à
la pertinence de l'interprétation. Tu sais comme moi que le temps de Planck
(10^-43 seconde) est une déduction mathématique. Nous n'en sommes donc qu'à
mi-parcours, si je puis dire.
La difficulté d'interprétation de la gravitation dans l'infiment petit,
sur la base de la relativité générale, vient de ce que les échelles sont
très différentes à la fois en termes de "distance" et de nombres d'atomes.
L'écart d'échelle entre la gravitation et les autres interactions (10^40
plus élévée pour l'interaction forte) nous surprend et pose problème. Si,
comme je le suppose, la réduction de distance entre noyau et niveaux
électroniques est bien génératrice de gravitation, nous sommes, jusqu'à plus
ample informé, incapables de mesurer cet écart dans nos expériences
quantiques puisqu'il nous est difficile à la fois de provoquer cette
"compression" (diminution des distances électroniques) et mesurer cet écart
gravitationnel du fait de la méthode explosive utilisée (faisceau laser
haute énergie bombardant un atome). Nous n'avons ni les moyens ni le temps
de le faire (phénomène trop rapide). Néanmoins, selon certains, nous
devrions pouvoir vérifier ou non, avec le futur LHC du Cern (2007) si des
mini-trous noirs jaillissent dans certaines conditions.